La colère

Quel parent ne redoute pas le moment où son enfant va faire une colère? Les émotions se bousculent tant chez l’enfant que chez le parent. Il est parfois difficile d’avoir une réaction juste. En effet, le regard des autres, les normes sociétales, notre état émotionnel, etc, sont autant de paramètres qui vont influencer nos réactions.

Une émotion avant tout

Lorsque nous regardons la définition de la colère dans le Larousse, nous trouverons ceci :

nom féminin (latin cholera, bile, du grec kholera)

1. État affectif violent et passager, résultant du sentiment d’une agression, d’un désagrément, traduisant un vif mécontentement et accompagné de réactions brutales : Se mettre en colère.

Synonymes : courroux (littéraire)  emportement  fureur  irritation  rage – rogne (familier)

Contraires :

calme – douceur  impassibilité  modération  sérénité

2. Manifestation de cet état, accès d’irritation : Piquer une colère.

https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/col%C3%A8re/17100

La colère est avant une émotion. La gestion des émotions n’est pas toujours simple pour nous les adultes. En effet, nous ne sommes pas tous égaux. Nous n’avons pas tous été sensibilisé de la même manière à la gestion des émotions. Gérer une émotion ne veut pas dire la refouler. Pour gérer une émotion, il est d’abord nécessaire de savoir la reconnaitre, de l’identifier. C’est à cette condition qu’il nous sera possible d’accueillir cette émotion et de la gérer. Le jeune enfant, quant à lui n’est pas en mesure d’y arriver seul. 

Les émotions chez les enfants

Le jeune enfant a un cerveau immature qui ne lui permet pas de maitriser un afflux d’émotions. Il ne fait pas des colères pour contrarier l’adulte. Il n’est simplement pas en mesure de gérer ses émotions. L’adulte est là pour accompagner l’enfant dans cette quête : la gestion des émotions.

Cela n’est pas toujours simple. Surtout quand nous n’avons pas appris nous-même à reconnaitre nos propres émotions. Comprendre nos émotions n’est pas simple. Alors comprendre celles de nos enfants peut-être compliqué. Gérer nos émotions et celles de nos enfants peut paraitre insurmontable. Voici donc quelques petites clés.

Apaiser les colères

Un besoin inassouvi est souvent à l’origine d’une colère. Quand une colère éclate chez un enfant, il est donc essentiel d’essayer d’identifier ce qui a déclenché ce surcroit émotionnel. Pour cela, réfléchissons aux besoins de l’enfant : 

– Les besoins primaires : soif, faim, repos, etc.

– Le besoins d’être : gagner en autonomie, être reconnu, pris en compte, s’affirmer, etc.

– Le besoin de grandir : faire, avoir des responsabilités, se sentir utile, etc.

– Le besoin d’être aimé : être écouté, avoir de l’attention, etc.

Cf  « Aider son enfant à surmonter ses colères » de Sandrine Dirani, édition Hatier.

Cependant, pour être en mesure d’analyser ce qui a déclenché une colère chez l’enfant ; il est nécessaire de comprendre ce que la colère de l’enfant déclenche en nous : colère, frustration, sentiment d’impuissance, gène, etc.

Un parent excédé ne pourra pas apaiser son enfant. Il faut savoir que les cris ne feront qu’envenimer la situation.

Il est aussi primordial de se détacher du regard des autres. Pour cela, un travail sur soi est nécessaire.

Connaître son enfant, savoir où il en est dans son développement psychique sera aussi essentiel.

Lorsque l’on se rappelle que le jeune enfant n’est pas en mesure de gérer cet afflux d’émotions et qu’il y a une raison à sa colère, on peut davantage prendre du recul. Les raisons de la colère peuvent nous paraitre futiles, à nous les adultes. Mais il faut comprendre que l’immaturité du cerveau de l’enfant ne lui permet pas de prendre du recul, ni de relativiser. L’enfant vit tout sans filtre, y compris les émotions.

Une fois ce cheminement fait, vous pourrez  accompagner votre enfant dans la gestion de ses colères. Vous serez ainsi en mesure de comprendre l’origine de cette colère et d’en verbaliser les causes. Votre compassion et les potentielles propositions (Je ne peux pas t’acheter ce jouets maintenant car tu en as déjà plusieurs mais tu peux m’aider à choisir les fruits), montreront à votre enfant que vous êtes là, disponible, pour l’accompagner.

Ainsi, l’enfant se sentira pris en compte, écouter et contenu. Il pourra s’apaiser.

Il est aussi très important de mettre des mots sur l’éventuel ressenti de l’enfant : peut-être que tu t’es senti délaissé(e)/abandonné(e) parce que j’étais très concentré(e) sur mon travail… 

Évidemment, il est important de tenir ses engagements. Si vous dites à votre enfant que vous n’êtes pas disponible maintenant mais qu’avant le bain vous pourrez jouer avec lui, il faut le faire. Ainsi, un climat sécurisant sera mis en place et vous gagnerez la confiance de votre enfant. 

Si malgré tout la gestion des colères (ou des émotions en général) restent compliquée pour vous et votre enfant n’hésitez à me contacter pour un accompagnement individualisé. Nous travaillerons ensemble afin que les choses s’apaisent. https://www.comme-dans-ta-bulle.com/ccontacts-formulaire-adresse-mail-telephone/

Il faut aussi garder en tête que pour accompagner, il est nécessaire d’être soi-même « bien » dans son corps et son esprit. Pensez donc à prendre soin de vous. Prenez du temps pour vous, de la manière qui vous convient (massage, pratique sportive régulière, activité manuelle, physique, lecture, etc).Vous pourrez ainsi être plus disponible pour votre enfant.

Si vous souhaitez prendre soin de vous en travaillant sur votre corps et votre esprit, venez pratiquer le yoga chez Comme dans ta bulle. Vous trouverez toutes les prestations et tous les renseignements sur le site : www.comme-dans-ta-bulle.com.